Comment maitriser le bouche à oreille et en faire une machine à vendre ?

Salut tout le monde,

Je pose cette question parce que dans notre société, on est vraiment surpris de voir à quel point le bouche à oreille peut être ultra puissant ( c’est facile, on ne prospecte plus du tout depuis plusieurs mois) . On se rend compte que c’est un vrai moteur de ventes, mais on a l’impression qu’on passe un peu à côté de tout ce qu’il y a derrière, comme si on ne maitrisait pas vraiment tout.

Mon idée, c’est d’essayer de mieux comprendre tous les aspects sociologiques de ce phénomène, de le décrire de façon objective et scientifique, et pourquoi pas en faire une méthode pour les activités du digital. Est-ce qu’on peut vraiment créer un processus qui utilise le bouche à oreille comme un levier de croissance, et comment l’intégrer dans nos outils de prospection (réseaux sociaux, CRM, marketing) ?

J’ai tenté pas mal de choses jusque là :

  1. Être très clivant : Essayer de polariser les gens pour se faire remarquer, de se faire passer pour un talent . Des fois ça marche, des fois c’est un gros échec.
  2. Utiliser les “proof” : Montrer des preuves, des réussites concrètes pour crédibiliser le message. Ça a l’air de fonctionner un peu, mais est-ce vraiment suffisant ?

Du coup, je voudrais avoir vos avis. Est-ce que vous avez des astuces, des méthodes pour vraiment utiliser le bouche à oreille comme une vraie stratégie ? Comment on peut le combiner avec les outils modernes qu’on a à dispo aujourd’hui pour le booster ? Et si y’en a qui ont creusé un peu les aspects sociologiques là-dessus, ça m’intéresse carrément !

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Super question @Charles_Camille (comme toujours)

Le bouche à oreille c’est sûrement l’approche la plus sous cotée, à mon sens…

À titre d’exemple, pour notre boîte, ça fait au mois 2 ans 1/2 que je n’ai pas fait de prospection…

(Même si j’en pilote beaucoup pour les autres)

Résultats :

  • En moyenne 20-25 leads entrants par mois.
  • 50-60% sont dans notre ICP.
  • On close environ 80% d’entre eux.

Ma recette magique :

  1. Parler avec un max de gens (même quand le temps manque)
  2. Donner le + de valeur réelle et sincère possible, quelque soit la suite.
  3. Faire confiance aux effets cumulés.
  4. Être patient…

PS: Mais tout ça tu le fais déjà ! :wink:

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Tout à fait d’accord avec les points que tu as évoqués ; ils sont essentiels. Cependant, j’aimerais pousser la réflexion un peu plus loin : quelle est l’alchimie qui permet de générer du bouche à oreille ?

Je me rappelle qu’à l’époque où j’étais un jeune adulte, il existait des “astuces” pour séduire les jeunes femmes, c’étaient développées par des Américains qui avaient formalisé une méthode ( plus ou moins morale). Bien que je m’égare légèrement, le processus en question fonctionnait réellement, cela s’appelait le pick up artist. Il fallait rendre l’interaction mémorable ( positivement ou négativement) .

Le bouche à oreille est un canal souvent sous-exploité, ce qui est dommage car il a une puissance phénoménale. C’est la fameuse recommandation dans les SaaS.
Cependant, quand on ne vend pas un SaaS mais un service à forte valeur ajoutée, le bouche à oreille devient indispensable.

LinkedIn et les influenceurs peuvent être des outils utiles, mais ils ne permettent pas toujours d’atteindre les “gros poissons” et on est pas tous des Jerome Rossat. Je parle ici du vrai bouche à oreille,

Il faut disposer d’une expertise et d’un réseau solide. Ce réseau peut se développer grâce à tes points, Guillaume, et je rajouterai également le networking et l’événementiel. Cependant, réussir dans ce domaine n’est pas inné et n’est pas donné à tout le monde surtout à l’époque post covid.

As-tu des idées sur comment “hacker” ce processus de bouche à oreille pour le rendre plus efficace, réduire son temps de dispersion , comment le scaler et quels outils peuvent aider ( en restant authentique) ?

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